téléphones casques portes etc.
exploitation, fabrique, études
je vous vois dans un trust en face
étrange beauté
des expériences
plusieurs étages de trouble
nous séparent
allons voir si la
chaîne des caractères
ou l’encore-regard
de la photocopieuse
exécute en désordres
son enchaînement précis et en cascade
de gestes voués à l’échec.
confidentielles impressions
des contrats à la pelle
mais rêves de vous en fresque
reposer le combiné
répondre à l’appel
faites semblant de ne pas entendre
je vous ai surpris
derrière la porte
tout à fait entre nous
figure renversée
ce n’est pas de votre classe
le badge à votre poitrine
je veux vous retrouver
à cinq heures à l’oral loin d’une
machine qui ne tourne plus
pourra-t-on revenir au début
je suis repassé par le même chemin
je ne vous ai pas vue
vous deviez être ailleurs
entre deux pages
dans quelque autre fièvre
Archives du Tag programme
mots interdits pour un montage de film (programme)
intertitres, cartons des paroles d’une vieille chanson. des choses tremblent. monde énorme et clos. les visages pour basculer d’une chimère à l’autre, des visions, des propositions délirantes. chutes, d’eau, de cheveux, déclinantes. boucles courtes qui oscillent. la fille qui court. des petits bouts de paysages déchirés et déposés-là, pareil pour la peau ou les visages. comme des découpes de lumière par les ailes de l’oiseau toujours invisible. cris-d’animaux-off. filets tendus d’un bout à l’autre. immenses fougères-bras qui balaient le visage de la passante. ses clavicules sont une forme de politesse vaine. pourquoi caresse-t-elle ainsi l’eau qui s’ennuie ? le trouble touché des doigts. elle frotte son dos aux dos des arbres. sa robe tombe et se mouille. fleur synthétique au cœur luxuriant. entrain désespéré de la prière sans objet. on ne voit pas si elle pleure car elle est trop loin, allongée sur la pierre. l’ombre d’une feuille d’arbre qui masque l’œil. épaule dénudée qui ne veut rien surtout pas de main. la musique revient deux fois sans aller par la même gorge. lumière cassée à fronces blanches, noir narcisse où plus rien ne passe.