on attend la moindre réussite, ou une rencontre, un tant soit peu. en attendant, on reste seul, inconnu, perdu, un peu désespéré mais tout est relatif. ça n’avance pas même les ronces ne veulent pas de vous. bon. il faut parler d’autre chose. radicalement différent. formes du rêve, de la rue, des nuages (non), visages aperçus. poursuivre un dessein. qui serait présent chaque jour, en permanence, presque chaque minute, y penser tout le temps, ne pas l’abandonner, ne pas le perdre de vue.
tous ces échecs accumulés qui font une vie. il faut donc continuer de s’enfoncer, s’enfoncer encore. sans trop réfléchir, suivre cette « voie » des profondeurs. c’est peut-être une chance, il y a peut-être quelque chose de tout à fait meilleur à atteindre ainsi, peut-être un brusque retournement. le gai mensonge.