20160814 texte dont on a coupé la tête continue de marcher comme une poule aura des dents


je m’exprime mal c’est ainsi que je suis écrivain.
cette musique sonne comme une ville de nuit qu’on traverse en voiture.
j’attends d’être fatigué, pour inclure la fatigue et le sommeil dans l’écriture.
est-ce que ce n’est pas lassant d’être tous les jours pareil. on devrait pouvoir se tirer au sort.
il faut savoir écouter la voix même trouble en soi.
« On s’est déplu tout de suite. »
je sortirai et prendrai le soleil et un verre de tout.
le temps marche à mes côtés il m’accompagne.
le soir c’est ce qui existe.

ces formules toutes bêtes me sont essentielles.