20151210 assaut liquide


Aujourd’hui je suis à moi tout seul un réseau asocial. Ce ne sont que des morsures, des brisures de mots, d’écumes, de choses qu’on n’a pas envie de lire ou d’écrire. Échouer sur la pierre. Besoin de retrouver une sorte de cercle vide dans lequel je n’y suis pour personne. Comme d’arrêter d’un geste de la main cinq, ou cinq cents milliards de je-sais-pas-quoi.
Pas de photos, pas de phrases publiques. Les cheveux veulent me rentrer dans la bouche. Je ne dis rien. Phase pudique. N’essayez surtout pas de me refiler vos rêves, vos récits de rêves, vos plaintes. À la fin de la nuit, seule une photo qui arrive depuis l’autre côté de la terre me ravive l’existence.